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Vers le non à l’initiative «monnaie pleine»

Les partisans du texte demandent que seule la BNS puisse produire de l’argent. Une idée qui récolte peu de soutien.

06 déc. 2017, 23:28
/ Màj. le 07 déc. 2017 à 00:01
ARCHIV - ZUR WINTERSESSION STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - The Logo of the the Swiss National Bank, SNB, photographed  Thursday, 15 January 2015, in Bern, Switzerland. The Swiss National Bank (SNB) ended the day by abandoning its exchange rate control and cut interest rates to -0.75 to send the franc soaring against the single currency.  The Swiss franc rose by almost 30 per cent against the europe after the move shocked global markets. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ WINTERSESSION

Les banques privées ne devraient pas être empêchées de créer de l’argent en octroyant des prêts. Le National s’achemine vers un rejet de l’initiative «monnaie pleine». Seule une poignée d’élus y voit le moyen d’éviter bulles financières et faillites bancaires.

La décision devrait tomber le jeudi 14 décembre. La crainte d’une nouvelle crise financière est en toile de fond de la discussion. Mais pourquoi réformer un système qui fonctionne, s’est interrogé Guillaume Barazzone (PDC/GE) au nom de la commission. La Suisse ne doit pas faire cavalier seul et sauter dans l’inconnu.

La réforme proposée par l’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!» serait brutale et hasardeuse. Il n’y a pour l’heure pas d’études scientifiques sérieuses sur l’impact d’un tel changement, a poursuivi le Genevois.

Critique du système

Beaucoup craignent pour l’indépendance de la BNS, qui devrait, avec l’initiative, transférer la...

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