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Une douche froide pour l’agrochimie

La Cour de justice de l’Union européenne ne prévoit pas d’exceptions pour les nouveaux organismes génétiquement modifiés.

26 juil. 2018, 00:01
Green peace environmental activist during a action against GMO near the European council building in Brussels  , 25 November 2008. Greenpeace Activists warned decision-makers about the health and environmental risks links to genetically modified agranisms ahead the the Environment ministers council of the 4th Decembers.  (KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET) BELGIUM EU ENVIRONMENT GREEPEACE

C’est un revers pour les géants de l’agrochimie et une victoire pour la paysannerie. Hier, la Cour de justice de l’Union européenne (UE) s’est enfin prononcée sur une question agitant le monde politique depuis des années. Les plantes et les graines développées en laboratoire grâce à de nouvelles techniques de sélection génétique sont bel et bien des «organismes génétiquement modifiés», a-t-elle tranché. Elles n’échappent donc pas «aux obligations prévues par la directive sur les OGM».

Pas question que de nouvelles semences de colza résistant aux herbicides soient vendues librement dans l’UE, comme le souhaitent les multinationales agrochimiques. La directive européenne sur les OGM impose une évaluation des risques, une traçabilité, un étiquetage et une surveillance spéciale. Dix-sept pays européens ont même des moratoires.

C’est une douche froide pour l’industrie. Bayer, qui a acquis récemment Monsanto, regrette «cette occasion manquée pour l’innovation agricole», insistant sur «l’énorme potentiel» de ces nouvelles...

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