«Il est difficile de prédire jusqu’où les relations vont se détériorer», constate Shi Yinhong, professeur de relations internationales à l’université Renmin de Chine. Il pense que les deux rivaux ont bien «commencé à entrer dans une nouvelle guerre froide».
Ces dernières semaines, un engrenage de sanctions, représailles et contre-représailles a alimenté l’actualité à un rythme effréné. Et les dossiers concernés illustrent l’étendue du bras de fer: de l’avenir de Hong Kong au rôle de l’équipementier Huawei dans l’internet mobile 5G, en passant par le Tibet, la mer de Chine méridionale ou encore les musulmans ouïghours.
La Chine devrait donc occuper une bonne place dans la campagne pour la présidentielle du 3 novembre entre le sortant Donald Trump, qui présente son adversaire démocrate Joe Biden comme faible face à Pékin, et ce dernier qui rivalise de fermeté.
C’était, en fait, déjà le cas, il y a quatre ans: le milliardaire...