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«Un durcissement sera inévitable»

La Suisse devra s’aligner sur les sanctions américaines contre la Russie, selon le professeur André Liebich.La Suisse devra s’aligner sur les sanctions américaines contre la Russie, selon le professeur André Liebich.

17 avr. 2018, 00:01
Professor Andre Liebich, Honorary Professor International History and Politics of Graduate Institute of International and Development Studies of Geneva, speaks addressing the Ukrainian crisis: policy responses and perspectives during a Public Discussion  at the Geneva Centre for Security Policy, in Geneva, Switzerland, Tuesday, June 3, 2014. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SCHWEIZ UKRAINE KONFLIKT

Le durcissement des sanctions américaines contre la Russie, accusée d’avoir manipulé plusieurs élections, élève brutalement le risque politique de faire des affaires avec Moscou. Sulzer a été interdit de commercer en dollars pendant deux jours. Ivan Glasenberg, le président du géant du négoce Glencore, a dû quitter le conseil d’administration de Rusal, géant de l’aluminium, domicilié comme lui à Zoug. Tout comme Josef Ackermann, ancien patron suisse de Deutsche Bank, ce qui accélère sa chute professionnelle.

Le risque va bien au-delà de ces quelques exemples. Depuis la fin de l’URSS, la Suisse s’est imposée comme l’un des principaux centres d’affaires pour Russes, à commencer par les sociétés de négoce de pétrole et d’autres matières premières, grâce à sa réputation de neutralité et de stabilité. Dans quelle mesure pourra-t-elle continuer à maintenir cette position? Spécialiste de la Russie et professeur émérite à l’Institut des hautes études internationales et du développement...

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