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Réunir finance et droits humains

Deux concepts qui ne sont pas aussi éloignés qu’ils paraissent. Décryptage avec David Kingley, expert de la question.

23 nov. 2018, 00:01
Goldman Sachs headquarters, left, One World Trade Center, center, and 4 World Trade Center, right, stand above the lower Manhattan skyline, Wednesday, April 2, 2014 in New York. (AP Photo/Mark Lennihan) WORLD TRADE CENTER

Finance et droits de l’homme sont-ils irréconciliables?

Ces deux concepts ne sont pas si opposés qu’ils paraissent. Lorsque les acteurs de la finance se comportent au détriment du respect des droits de l’homme, c’est en conséquence de leur organisation et de leur taille, non pas d’un défaut intrinsèque de leur activité. Ils jouissent, par conséquent, de pouvoirs disproportionnés qui, même exercés dans le cadre de la loi, peuvent choquer l’opinion. Parfois, ils en sortent, et cela apparaît lorsqu’ils sont impliqués dans des affaires de blanchiment d’argent, de fraude ou d’évasion fiscale. Ils privent, du coup, les Etats des ressources pour améliorer le bien-être de leurs populations, notamment les plus pauvres, et empêchent celles-ci de jouir de droits fondamentaux comme l’accès à l’éducation ou la santé.

Des exemples de respect des droits fondamentaux par la finance?

La mise en place de solutions inclusives, notamment celles qui permettent les paiements par téléphone...

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