Près de 840 000 personnes aimeraient travailler en Suisse ou, si elles ont déjà un emploi, augmenter leur temps de travail. Mais les incitations pour les recruter manquent et les conditions-cadres ne sont pas favorables, selon une étude de Credit Suisse (CS), présentée, hier, à Zurich. Organisations d’employés et d’employeurs ont des pistes pour mieux exploiter le potentiel de recrutement, chez les femmes et les seniors.
Cela peut sembler paradoxal au moment où plusieurs entreprises (comme OVS ou GE) annoncent des suppressions d’emplois: le nombre de personnes travaillant n’avait plus été aussi élevé en Suisse depuis la crise financière de 2008, ont indiqué, hier, les chercheurs du CS. Selon les dernières statistiques officielles, la barre des cinq millions d’actifs a été franchie au premier trimestre 2018. Et cette augmentation ne suffit pas pour répondre aux besoins de l’économie: les emplois à repourvoir ont augmenté de 17% au premier trimestre,...