Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Pour en finir avec «le terrorisme» en Syrie

Les leaders des trois puissances se sont retrouvés, hier, à Sotchi pour trouver un règlement au conflit syrien.

15 févr. 2019, 00:01
Russian President Vladimir Putin, center, Iranian President Hassan Rouhani, left, and Turkish President Recep Tayyip Erdogan leave a news conference after the talks in the Bocharov Ruchei residence in the Black Sea resort of Sochi, Russia, Thursday, Feb. 14, 2019. Putin is hosting the leaders of Turkey and Iran for talks about a Syria peace settlement as expectations mount for an imminent and final defeat of the Islamic State group. (Sergei Chirikov/Pool Photo via AP) Russia Syria

Bien que poursuivant des objectifs stratégiques différents, la Russie, la Turquie et l’Iran sont décidés à achever leur travail en Syrie. Les leaders des trois puissances se sont retrouvés, hier, dans la station balnéaire russe de Sotchi, afin de restaurer pleinement «la souveraineté du pays et son intégrité territoriale», selon la formule utilisée par l’hôte de la rencontre, Vladimir Poutine, et désormais consacrée dans une déclaration commune. En clair, Damas est censé reprendre intégralement le contrôle de son territoire, tel qu’il existait avant le début de l’insurrection islamiste, de l’ouest jusqu’aux rives du fleuve Euphrate. Et ce, au nom de la lutte contre un ennemi commun et disparate, le «terrorisme».

Une fois définie la feuille de route politique, il faut la décliner dans deux régions syriennes. La première est celle d’Idlib, dans le nord-ouest, où en dépit de multiples accords de cessez-le-feu et la création d’une zone de désescalade,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias