Des centaines de millions de francs: c’est ce que peuvent économiser, chaque année, les entreprises suisses et chinoises utilisant l’accord de libre-échange (ALE) entre la Chine et la Suisse, entré dans sa cinquième année. Mais plus de la moitié du potentiel d’importations et d’exportations n’est pas encore utilisée dans les deux pays. Hier, à Saint-Gall, Suisses et Chinois ont fait le point et dévoilé, aussi, leurs attentes.
«C’est la première fois que les mêmes paramètres ont été étudiés parallèlement en Chine et en Suisse», a expliqué, hier, le professeur Tomas Casas, directeur du Centre de compétences sur la Chine de l’Université de Saint-Gall. Chercheurs suisses et chinois ont travaillé ensemble. La prochaine étude devrait être présentée l’année prochaine, à Pékin.
44% d’importations chinoises
Entré en vigueur en juillet 2014, l’ALE sino-suisse, le premier du continent européen, prévoit la diminution progressive, durant quinze ans, pour certains produits importés par la...