L’initiative commune émane des trois premières puissances économiques de la zone euro: l’Allemagne, la France et l’Italie. Elle intervient au moment où les Etats-Unis de Donald Trump multiplient les menaces protectionnistes, où la Chine bat des records d’investissements dans les entreprises européennes (+77% en 2016) et où les citoyens réclament plus que jamais des boucliers contre une concurrence étrangère jugée déloyale.
Berlin, Paris et Rome ont adressé une lettre à la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, qui a filtré, mardi, dans les médias. La missive réclame davantage de protection contre les investissements de pays tiers dans des technologies sensibles et de la réciprocité dans l’accès aux marchés étrangers.
«Apres négociations» pour convaincre Berlin
Longtemps, s’agissant du commerce international, l’Union européenne a voulu prêcher par l’exemple. Et a sans doute péché par naïveté. L’Allemagne et les pays nordiques estimaient qu’en se montrant accueillant aux capitaux étrangers, en ouvrant à la...