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Monnaie numérique – Libra: les ministres des finances veulent une réglementation stricte

Les ministres des finances du G7 veulent instaurer une réglementation stricte sur les cryptomonnaies. Le projet de monnaie numérique Libra de Facebook soulève des inquiétudes, notamment à cause des scandales de confidentialité qui ont secoué le réseau social.

18 oct. 2019, 07:45
Les ministres ont tiré la sonnette d'alarme sur les risques potentiels de ces monnaies numériques tels que l'évasion fiscale ou le financement du terrorisme.

La condition sine qua non pour lancer les cryptomonnaies stables, à l’instar du projet Libra de Facebook, est l’instauration d’un cadre juridique, sont convenus jeudi les ministres des finances du G7 réunis à Washington. La monnaie du réseau social doit être lancée en 2020.

«Nous convenons qu’aucun projet de monnaies numériques stables ne devrait être lancé tant que les problèmes et les risques juridiques, réglementaires et de surveillance n’auront été réglés de manière adéquate», selon un communiqué de la présidence française du G7.

Le réseau social «Facebook et ses 2,4 milliards d’utilisateurs pourraient avoir une incidence mondiale», a réagi le ministre français des finances Bruno Le Maire, soulignant qu’il s’agissait «aussi d’une question de démocratie, pas simplement d’une question économique». Il faisait allusion à la Libra.

 

 

Le rapport, élaboré sous la houlette du directoire de la Banque centrale européenne, ne cite à aucun moment la Libra que le réseau social veut lancer en 2020. Mais il avait été commandé en juillet lors du G7 finances précédent en France, peu après l’annonce du projet de Facebook.

Inquiétudes

Les ministres avaient alors tiré la sonnette d’alarme sur les risques potentiels de ces monnaies numériques tels que l’évasion fiscale ou le financement du terrorisme.

Depuis des mois, de nombreux régulateurs et gouvernements ont fait part de leurs inquiétudes notamment en raison de la mauvaise réputation du groupe américain en matière de confidentialité et de protection des données personnelles.

La taille de Facebook, premier réseau social au monde avec 2,7 milliards d’utilisateurs, implique aussi que la nouvelle monnaie pourrait perturber le système financier mondial et rendre la tâche plus difficile aux banques centrales, a récemment observé le président de la banque centrale américaine Jerome Powell.

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