Les méandres obscurs du commerce de l’or apparaissent progressivement en pleine lumière. Et ils ne sont pas encore très glorieux pour certains des cinq entreprises de raffinage de métal jaune qui placent la Suisse au premier rang mondial de ce commerce. Un rapport de l’ONG Swissaid qui paraît aujourd’hui détaille dans une certaine mesure le volume des transactions et les contreparties des raffineurs helvétiques avec les Emirats arabes unis, l’une des plus importantes plates-formes mondiales du commerce de métal jaune et, à ce titre, l’un des principaux fournisseurs de la Suisse.
Les conclusions de ce document de 80 pages intitulé «La Suisse est engagée, au niveau national et international» montrent qu’il y a encore de sérieux progrès à accomplir pour que toutes les sources d’approvisionnement ne soient pas d’origine douteuse. Des cinq raffineurs suisses, trois ont pris des mesures pour empêcher l’importation d’or résultant d’exploitations illégales ou de régions...