Ils ne savaient plus où s’installer, entre restaurants dévalisés et terminal bondés, ces passagers des vols Norwegian retardés. Saisie à Nice, le 31 juillet, cette scène est devenue coutumière des aéroports européens desservis par les compagnies à bas coût, surtout depuis que les grèves se multiplient chez Ryanair. Ces transporteurs spécialisés dans les prix les plus bas seraient-ils au bord de la crise?
Au contraire. «Les conditions-cadres et la situation économique sont à l’avantage des compagnies aériennes, y compris pour les transporteurs à bas coût», analyse le professeur Andreas Wittmer, directeur du Centre de compétences aéronautiques de l’Université de Saint-Gall.
Deux raisons principales contribuent à cette prospérité: le coût pour ainsi dire inexistant du crédit, grâce aux bas taux d’intérêt persistants, et le prix encore raisonnable du kérosène. De plus, le retour de la croissance de l’économie européenne est évidemment un facteur porteur.
Chiffres en hausse
Les chiffres du...