S'il existait une controverse économique de l'été, celle de cette année porterait sur la non-répercussion de la faible valeur extérieure de l'euro sur les prix en francs des biens importés. Vincent Martenet, professeur de droit à l'Université de Lausanne et président de la ComCo depuis tout juste un an évoque la question.
La baisse de l'euro a commencé voici dix-huit mois, avec une répercussion lente et incomplète sur les prix à la consommation. Vous avez ouvert de nouvelles enquêtes pour vérifier que des accords cartellaires verticaux n'entravaient pas d'éventuelles baisses de prix?
Nous avons annoncé cinq nouvelles enquêtes pendant cette période. Quatre sont à bout touchant. Concernant le commerce en ligne d'appareils électroménagers, la marque Nikon, soupçonnée de rendre les importations parallèles impossibles, les articles de sport de montagne, et la marque BMW. Une autre enquête vient d'être ouverte: sur le marché de la distribution de musique.
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