avec l’arrivée début 2016 du président au pouvoir, «nous nous sommes ouverts au monde», dit dans un entretien exclusif accordé à l’ATS le président de la Chambre de commerce Suisse-Argentine (CCSA) Rodolfo Dietl. «Avant, c’était une totale pagaille pour importer.» Lors de la venue de la présidente de la Confédération Doris Leuthard en avril dernier à la tête d’une délégation économique, la situation politique était encore suspendue aux législatives. Désormais, «les entreprises suisses n’ont plus de raison» de ne pas s’établir en Argentine, assène Rodolfo Dietl qui dispose de la double nationalité.
Pour autant, le président de la CCSA demande aussi aux autorités des deux pays d’investir dans les conditions qui permettront ces transactions de s’étendre. En Argentine, «beaucoup reste à faire. Nous devons réduire les coûts du travail», affirme Rodolfo Dietl. Il s’attend à une longue discussion sur le projet de loi de Mauricio Macri.