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Les producteurs de sucre sont amers

Les betteraviers tirent la sonnette d’alarme. Sans intervention étatique, le sucre suisse va disparaître.

24 févr. 2018, 00:01
Abgepackte Saecke mit Zucker stehen auf Paletten in der Zuckerfabrik Aarberg, am Freitag, 23. Februar 2018, in Aarberg. Der Schweizer Zuckerruebenanbau und damit die Produktion von Zucker in den beiden Werken in Frauenfeld und Aaarberg sind in Gefahr, da die EU im Herbst 2017 einseitig die Zuckermarktordnung geaendert hat. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ BAUERNVERBAND ZUCKER

c’est un petit geste que vous faites peut-être chaque matin: verser une cuillère de sucre dans votre café ou votre thé. Bientôt, cela pourrait être du sucre français ou allemand, voire polonais ou brésilien. Les betteraviers suisses sont venus tirer la sonnette d’alarme, hier, à la raffinerie d’Aarberg (BE): ils pourraient disparaître très vite du paysage. En une seule année, ils sont 500, soit 10% des producteurs, à avoir dit «rave!» et à s’être tournés vers d’autres cultures. Dans le même laps de temps, les surfaces exploitées ont aussi été réduites de 10% (de 21 000 à 19 000 hectares).

Raffineries menacées

Mais que s’est-il passé? L’Union européenne a décidé de supprimer, en septembre dernier, ses quotas de sucre. Conséquence: la production explose et les prix s’effondrent. Ils ont été réduits d’un tiers passant 690 à 460 francs. Et les paysans se tournent vers d’autres cultures encore rentables. A...

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