Les déclarations des politiques et des banques centrales ne convainquent plus. Trop d'irrésolution, trop de glissements, trop de querelles de village (même global). Les fondamentaux économiques semblent seuls pouvoir rendre le goût du risque aux investisseurs. Ils réagissent à la moindre lueur d'espoir, au plus petit encouragement. Les prestations de chômage aux Etats-Unis sont descendues à leur niveau le plus bas depuis avril. En dessous de ce qu'attendaient les analystes. L'espérance est encore faible mais les statistiques d'emploi du mois d'août pourraient être au moins aussi bonnes que celles de juillet. Peut-être meilleures. La bonne nouvelle a été tempérée par une hausse du déficit de la balance commerciale de juin. Le marché a toutefois réagi positivement dès l'annonce. Car c'est une croissance sinon vigoureuse, du moins positive qu'espèrent les opérateurs. Tout plutôt qu'une récession.
Sous l'élan des indices américains, les valeurs européennes ont repris un peu de souffle. Le Swiss...