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Les exploitants sommés de payer plus

Les centrales nucléaires miseraient trop sur le rendement des marchés pour financer la gestion des déchets, selon le Conseil fédéral.

01 déc. 2018, 00:01
ARCHIV -  Ein Feld vor dem AKW Goesgen in Daeniken SO, am Dienstag, 10. Juni 2008. Im Ringen um einen gemeinsamen Plan der Elektrizitaetswirtschaft fuer den Bau zweier neuer Atomkraftwerke gehen die Stromkonzerne Axpo und BKW in die Offensive. Sie haben dem Konkurrenten Atel eine Offerte fuer eine Einigung unterbreitet, wie Axpo-Konzernchef Heinz Karrer in einem Interview der ÑNZZ am Sonntagì vom 13. Juli 2008 sagte. Beim Streit innerhalb der Strombranche geht es um die Standortwahl, Atel war im Juni mit der Einreichung eines Rahmenbewilligungsgesuchs fuer den Bau einer neuen Atomanlage im solothurnischen Goesgen vorgeprescht. Axpo und BKW ziehen die Standorte Beznau und Muehleberg vor. (KEYSTONE/Sigi Tischler) SCHWEIZ ATOMENERGIE NEUE AKWS

L’année dernière, Beznau n’a rien versé aux fonds de désaffectation et de gestion des déchets nucléaires. La centrale argovienne a suffisamment contribué (1,05 milliard de francs depuis 2001) aux deux caisses destinées à payer le nettoyage des sites et l’enfouissement des déchets radioactifs. Et celles-ci présentent des rendements suffisants, estime la commission qui les administre, la Stenfo.

Les exploitants comptent sur les marchés pour faire gonfler le pactole. Le rendement, fixé à 2% par année, doit apporter près de 80% de la somme manquante à long terme (six milliards de francs environ pour toutes les centrales), selon la Stenfo.

Mais cet optimisme a été douché, hier, par le Conseil fédéral. Le gouvernement a publié sa très attendue révision de l’Ordonnance sur les deux fonds. Et au grand dam des exploitants, il revoit à la baisse la part attendue des marchés. Au vu de «l’évolution des taux» et de la...

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