Le choc est encore loin d’être digéré: fin octobre, la Poste annonce la fermeture d’ici 2020 de 500 à 600 offices, plaçant 1200 collaborateurs sur la sellette. Pire, la saignée devrait se poursuivre l’année prochaine, ciblant cette fois-ci le personnel administratif. Pour se justifier, le géant jaune invoque un besoin de rationalisation, ainsi que les changements de comportement de la clientèle, de moins en moins encline à envoyer du courrier ou à payer ses factures au guichet.
PostFinance, propriété à 100% de la Poste, n’est pas en reste et prévoit également des coupes. Mais dans le même temps, l’établissement financier n’hésite pas à investir des millions dans le paiement mobile, via sa filiale Twint. Pourtant, le secteur ne séduit guère les consommateurs, qui utilisent très rarement leur téléphone portable pour régler leurs achats.
Pari sur l’essor du paiement mobile
«En 2015, moins de 1% des transactions enregistrées en Suisse ont...