Il n'y avait rien de franchement nouveau dans les déclarations de la direction de Tamedia, hier en marge des résultats annuels. La réaction médiatique a pourtant été soutenue. En particulier sur le volet le plus politique de la fusion avec Edipresse: les concessions radio et télé dont le groupe zurichois a décidé de se défaire. L'intérêt est compréhensible. Les concessions à vendre sont une rareté et leur octroi par l'office fédéral de la communication (Ofcom) fait toujours l'objet d'une forte compétition. C'est précisément la raison pour laquelle Tamedia a décidé de se concentrer sur les médias "privés", en réaction aussi à l'échec essuyé en 2008 sur une concession supra-régionale emportée par le concurrent Tele Top.
Un point en particulier a retenu l'attention, surtout en Suisse romande: la participation minoritaire d'Edipresse dans la chaîne valdo-fribourgeoise La Télé. La direction de Tamedia s'est exprimée sur ce dossier d'emblée classé sensible. L'enjeu reste...