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Le drame des ventes de biens saisis

Des milliers de propriétaires incapables de rembourser sont concernés.

11 janv. 2018, 00:01
Former speaker of Greek Parliament and candidate with the newly-formed left-wing Popular Unity party Zoe Konstantopoulou acknowledges the supporters during a pre-election rally, in central Athens, Tuesday, Sept. 15, 2015. The party broke away from the governing Syriza party ahead of the Sept. 20 general election, hurting its re-election effort. (AP Photo/Lefteris Pitarakis) GRIECHENLAND WAHLEN PARLAMENT

le mercredi, c’est jour de tensions devant le «tribunal de paix» d’Athènes. Chaque semaine, ils sont plusieurs dizaines à s’y retrouver: propriétaires de biens immobiliers saisis par leur banque, politiques, forces de l’ordre et caméras de télévision. En quelques minutes, la situation dégénère.

Chacun se bat autour des ventes aux enchères. La procédure, imposée par les créanciers du pays (institutions européennes et Fonds monétaire international), est réglée comme du papier à musique: les quatre principales banques saisissent les biens immobiliers de leurs clients incapables de rembourser leurs dettes, et les mettent à disposition d’acheteurs, souvent étrangers, russes, chinois ou encore turcs, selon la presse grecque. L’ensemble des créances douteuses est estimé à 104 milliards d’euros, soit 44% des créances des banques hellènes.

Acheteurs étrangers

«Sont vendus des habitations principales, des petits appartements, des maisons de familles qui se sont endettées auprès des banques avant la crise économique. Ces sept...

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