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Le commerce local victime du télétravail

Les travailleurs frontaliers restent chez eux et l’économie suisse souffre de leur absence, particulièrement près de la frontière.

10 oct. 2020, 00:01
A waiter of "La Brasserie de Montbenon" restaurant brings dishes food to customers during the spread of the pandemic Coronavirus (COVID-19) disease in Lausanne, Switzerland, Monday, May 11, 2020. In Switzerland from today, the Swiss authorities lifted second part of the lockdown. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) ArcInfo

En ville, les rues sont semi-désertes. Le maire de Chiasso, Bruno Arrigoni, se dit «très inquiet»: l’absence des travailleurs frontaliers a un impact considérable sur le commerce local. Ici, l’économie tourne autour des services, indique-t-il. «Plusieurs entreprises, notamment dans les fintechs et les télécommunications, employant essentiellement des frontaliers italiens, se sont installées dans la commune ces dernières années. Dans certains cas, elles comptent plusieurs centaines d’employés.»

En tout, de 5000 à 6000 travailleurs sont des frontaliers italiens à Chiasso, dont plus de la moitié font du télétravail, poursuit-il. «De grandes entreprises continuent à faire travailler leurs employés en mode télétravail. Par exemple, lastminute.com, premier contribuable de la ville, a 450 de ses 500 travailleurs, pour l’essentiel des frontaliers, à la maison», regrette-t-il, ajoutant par ailleurs que beaucoup d’entreprises ont adopté une mesure d’équipes en alternance: la moitié des employés travaillent sur place, l’autre depuis le domicile.

«Risque de pauvreté»...

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