Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La Suisse protège peu ses ouvriers

29 avr. 2016, 23:37
/ Màj. le 30 avr. 2016 à 00:01
Trois employes de l'entreprise Posse Peinture SA travaillent dans la domaine de la peinture sur un chantier, ce mardi 14 janvier 2014 a Lausanne. Ce matin, une conference de presse du syndicat Unia sur l'introduction de mesures de lutte contre la fraude dans les metiers de la platrerie-peinture en Suisse romande, "La caution: un nouvel instrument efficace contre la sous-echere salariale sur les chantiers" avait lieu a l'entreprise Posse Peinture SA a Renens.(KEYSTONE/Aline Staub) SCHWEIZ UNIA GIPSER MALER LOHNDUMPING

Rachel Richterich

Tomas* (nom connu de la rédaction) est épuisé. Brisé par trois ans de procédure contre son ancien employeur, qui s’est achevée en février dernier devant le Tribunal fédéral. Les juges ont tranché: ce quinquagénaire a bien été victime de licenciement abusif. Et il a agi dans le respect des procédures, lorsqu’il a convaincu ses collègues d’une petite entreprise lausannoise active dans l’isolation de bâtiment de protester contre la suppression de gratifications de fin d’année. Il touchera une indemnité de deux mois et demi de salaire.

«Un montant dérisoire, au vu des conséquences que l’affaire a eues sur sa vie professionnelle et privée», regrette Jean Kunz, ex-responsable d’Unia Vaud. Une affaire qui a marqué ce travailleur, au caractère autrefois combatif, au point qu’il n’a pas souhaité nous parler. «Il n’a pas retrouvé d’emploi stable, il touche l’aide sociale», explique le syndicaliste retraité, qui a accompagné Tomas tout au long...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias