Les excuses ne suffiront pas. Facebook, le premier réseau social au monde, entame sans doute l’une des semaines les plus difficiles de son histoire. Aujourd’hui et demain, son patron, Mark Zuckerberg, est convoqué devant le Congrès américain. Il doit s’expliquer devant sénateurs et représentants concernant le scandale Cambridge Analytica.
Cette entreprise britannique est accusée d’avoir détourné les données de 87 millions de comptes du réseau social. Même si ce dernier assure avoir été trompé, l’affaire a jeté une lumière peu flatteuse sur son modèle économique. Facebook fait déjà l’objet d’une enquête de la FTC, l’agence fédérale chargée de faire appliquer le droit à la consommation aux Etats-Unis, et risque de fortes amendes. Mais devant le Congrès, la société joue sa liberté, face à de potentielles nouvelles lois encadrant ses activités.
Inquiétude du public
Aujourd’hui, Mark Zuckerberg se présentera devant les comités de la justice et du commerce, au Sénat...