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La réforme fiscale de Trump devrait coûter 2,3 milliards à Crédit Suisse

Suite à la réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis par Donald Trump, Crédit Suisse s'attend à subir une dépréciation de 2,3 milliards de francs. Cette annonce n'est pas une surprise.

23 déc. 2017, 08:19
Credit Suisse qualifie cette perte d'ajustement comptable ponctuel, avec un "impact minimal" sur ses fonds propres réglementaires, selon un communiqué diffusé vendredi soir par l'établissement bancaire. (illustration)

Credit Suisse a annoncé vendredi s'attendre à devoir inscrire une dépréciation de 2,3 milliards de francs au quatrième trimestre 2017. Et ce en raison de la réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis.

La réforme fiscale américaine abaisse le taux d'imposition des sociétés de 35% à 21%, ce qui contraint la banque à réduire la valeur de ses actifs d'impôts différés.

Pas une surprise

Credit Suisse qualifie cette perte d'ajustement comptable ponctuel, avec un "impact minimal" sur ses fonds propres réglementaires, selon un communiqué diffusé vendredi soir par l'établissement bancaire. Elle ajoute maintenir sa politique visant à améliorer le retour aux actionnaires annoncé lors d'une journée avec les investisseurs.

 

 

Cette annonce n'est pas une surprise. Début décembre, Credit Suisse avait estimé que la réforme fiscale aux Etats-Unis lui coûterait 2,1 milliards de francs. L'autre grande banque helvétique UBS avait dit s'attendre à devoir passer trois milliards de francs de dépréciations d'actifs d'impôts différés si la réforme était adoptée.

Dans son communiqué, Credit Suisse indique qu'il donnera davantage de détails sur les conséquences de la réforme fiscale lors de la publication de ses résultats le 14 février.

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