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La reconnaissance faciale et ses pièges

San Francisco met des limites à l’usage d’une technologie dont chacun dispose sur son smartphone.

16 mai 2019, 00:01
In this photo taken Tuesday, May 7, 2019, is a security camera in the Financial District of San Francisco. San Francisco is on track to become the first U.S. city to ban the use of facial recognition by police and other city agencies as the technology creeps increasingly into daily life. (AP Photo/Eric Risberg) Facial Recognition Backlash

Fini, l’usage de la reconnaissance faciale dans les vidéos de surveillance de San Francisco. Le conseil de la métropole californienne, capitale mondiale des technologies, du fait de sa proximité avec la Silicon Valley, a interdit, mardi soir, son usage dans des utilisations sécuritaires. La police et les agences de sécurité travaillant pour les autorités devront s’en passer. Une décision saluée par les organisations de défense des libertés civiques, qui estimaient, à l’instar de l’American Civil Liberties Union, que «l’usage de ces technologies est incompatible avec une démocratie saine et que les résidents méritent d’être entendus en matière de surveillance high-tech».

Cette interdiction est aussi un signe de défiance de la cité californienne envers une technologie biométrique qui équipe, désormais, les téléphones portables. Grâce à elle, l’utilisateur de tout smartphone peut, au moyen de la reconnaissance de son visage par son appareil, accéder aux fonctions qui requièrent habituellement un mot...

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