Trop de paperasse, moins de crédits alloués et davantage d’exposition à la concurrence des produits agricoles importés: la nouvelle politique agricole, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2022 (PA22+), fait des remous dans les rangs de l’Union démocratique du centre. Inacceptable, ce projet doit être renvoyé au Conseil fédéral et modifié de manière à garantir l’existence de la paysannerie en Suisse, estime le parti, qui tenait conférence de presse, hier, sur l’exploitation familiale du conseiller national Andreas Aebi, à Alchenstorf (BE).
Le Conseil fédéral a présenté, en février, cette politique agricole pour la période 2022-2025. Elle prévoit une enveloppe de 13,774 milliards de francs. Mais les conditions pour décrocher ce montant sont élevées. Selon l’UDC, la PA22+ provoquerait une chute de la production indigène et favoriserait les exploitations à l’étranger. Le parti conservateur rappelle que l’agriculture – qui couvre 60% des besoins de la population suisse –...