«C’est une attaque frontale contre le droit du bail», peste Carlo Sommaruga, président de l’Association suisse des locataires (Asloca). La commission des affaires juridiques du Conseil national a décidé, hier, de donner suite à toute une série d’initiatives parlementaires qui ont pour but, d’une part, de rendre plus difficile la contestation du loyer initial, d’autre part de rendre plus favorable aux bailleurs le mode de calcul du loyer abusif. La commission sœur du Conseil des Etats déterminera le 21 août la suite de la procédure, mais Carlo Sommaruga avertit déjà: «Si le Parlement va jusqu’au bout de l’exercice, il ne nous restera pas d’autre choix que le référendum. Or, à ce jour, l’Asloca a gagné tous les référendums qu’elle a lancés ou soutenus.»
Le président de l’Asloca avait tenté un contre-feu avec deux initiatives parlementaires visant au contraire à faciliter la contestation du loyer initial et à protéger les...