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La grève du loyer, la peur au ventre

Les nouveaux chômeurs sont coincés: soit ils s’acquittent de leur loyer, soit ils payent une assurance ou de la nourriture.

21 avr. 2020, 00:01
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«Je risque gros, mais je n’ai pas le choix.» Terra Thomas résume ainsi sa décision de faire la «grève du loyer», un mouvement naissant aux Etats-Unis, chez les nouveaux chômeurs, qui sont pris entre le marteau et l’enclume.

«Je n’ai plus de revenus. Le choix, c’était de donner mes dernières économies à mon propriétaire, qui possède une entreprise multimillionnaire, ou de garder cet argent pour manger et payer mon assurance santé», raconte cette habitante d’Oakland, dans la baie de San Francisco.

Employée à son compte comme fleuriste événementielle (pour les mariages, notamment), elle dépend entièrement de la reprise des activités de groupe pour retrouver des revenus. Refuser de payer ses 833 dollars de loyer, «c’est une question de bon sens, et de survie», conclut-elle.

En seulement trois semaines, près de 17 millions d’Américains se sont inscrits au chômage. L’arrêt forcé de l’activité économique, orchestré pour enrayer la progression du...

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