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La Grèce veut rapatrier ses «cerveaux»

A en croire les statistiques officielles, plus de 500 000 Grecs ont quitté le pays entre 2012 et 2018, à cause de la crise économique.A en croire les statistiques officielles, plus de 500 000 Grecs ont quitté le pays entre 2012 et 2018, à cause de la crise économique.

18 févr. 2020, 00:01
The city of Athens from the Acropolis Hill, in Athens, Greece, Wednesday, March 21, 2018. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
 GREECE ATHENS

En grec ancien, nostos signifie mélancolie, ou nostalgie du pays. Un terme homérique utilisé dans l’«Iliade» pour décrire le désir absolu d’Ulysse de retrouver Ithaque, son île, après une odyssée épiqu e. C’est justement ce «nostos» qui taraudait Andréas Pallidis. Après dix ans passés à l’étranger, ce jeune Grec a récemment décidé de rentrer au pays, coûte que coûte.

Le gouvernement grec de Kyriakos Mitsotakis, arrivé au pouvoir en juillet 2019, compte bien surfer sur cette fibre patriotique pour lancer son programme, nommé «Brain gain». Il compte rapatrier 500 000 «cerveaux» et s’en donne les moyens.

La Grèce est sortie, en août 2018, des plans de rigueur imposés par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). Depuis, les chiffres macroéconomiques (croissance, exportations) sont dans le vert et le chômage baisse, même si la paupérisation est telle qu’un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté....

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