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La chasse aux dividendes est ouverte

L’Allemagne exige que les entreprises aidées cessent de payer leurs actionnaires. Mais pas la Suisse.

01 avr. 2020, 00:01
ARCHIV - ZUR MELDUNG, DASS DIE STAATSANWALTSCHAFT IN DEUTSCHLAND AN VERSCHIEDNEN STANDORTEN UNTERSUCHUNGEN WEGEN VERDACHT AUF STEUERHINTERZIEHUNG ANGEORDNET HAT STELLEN WIR IHNEN DIESES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - The German headquarter of Swiss UBS bank is photographed in Frankfurt, Germany, Tuesday, Nov. 13, 2012. (KEYSTONE/AP/Michael Probst) DEUTSCHLAND UBS STAATSANWALTSCHAF

En Allemagne, les entreprises qui vont bénéficier de l’aide de l’Etat pour franchir la crise du coronavirus se voient, depuis lundi, imposer une condition stricte: l’argent du contribuable ne doit pas aboutir dans les poches des actionnaires. Annoncée par le ministère des Finances, cette mesure sonne le glas du versement de milliards d’euros de dividendes, de rachats d’actions, voire de bonus aux cadres dirigeants versés sous forme de titres.

Et en Suisse? Le Seco se dit «incapable» de répondre si de telles conditions pourraient être adoptées. Aucune disposition de ce type n’est inclue dans le mécanisme de prêts garantis par la Confédération aux petites et moyennes entreprises, mis en place il y a juste une semaine. Quant à des sociétés comme Swiss ou Easyjet Switzerland, qui sollicitent l’Etat pour des montants de plusieurs dizaines de millions de francs, aucune condition n’a été rendue publique dans ce sens. La seule...

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