L’addition est sacrément salée, car pour éviter une crise du système bancaire et des retombées en cascade sur la zone euro, Rome a dû creuser sa dette publique. Afin de résoudre la question des instituts de crédits les plus à risque, le parlement a autorisé, à la veille de Noël, une augmentation de 20 milliards d’euros de la dette publique italienne, déjà explosive puisqu’elle représente 132,7% du PIB.
Cette opération va d’abord favoriser la plus vieille banque du monde, l’institut Monte Paschi di Siena (MPS), placée en tête dans le peloton des mauvais élèves et qui va bénéficier d’une enveloppe de quasiment 6,6 milliards d’euros. Cette somme doit partiellement couvrir l’augmentation de capital de 8,8 milliards d’euros, dont plus des deux tiers sont à charge de l’Etat italien, réclamée par la Banque centrale européenne (BCE), le mode de calcul du besoin en capital ayant été modifié.
Opération nettoyage
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