Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’Italie reste au chevet de ses banques malades

Après avoir organisé le sauvetage de la banque Monte Paschi di Siena, Rome va devoir plancher sur d’autres dossiers bancaires brûlants.

31 déc. 2016, 10:54
An external view of a Monte Dei Paschi di Siena bank branch in Milan, Italy, Wednesday, May 9, 2012.  Shares of the Italian bank Monte dei Paschi di Siena have tumbled after financial police searched its offices in connection with a market rigging probe in the 2007 acquisition of Banca Antonveneta SpA. (AP Photo/Luca Bruno) ITALIEN BANK MONTE DEI PASCHI DI SIENA

L’addition est sacrément salée, car pour éviter une crise du système bancaire et des retombées en cascade sur la zone euro, Rome a dû creuser sa dette publique. Afin de résoudre la question des instituts de crédits les plus à risque, le parlement a autorisé, à la veille de Noël, une augmentation de 20 milliards d’euros de la dette publique italienne, déjà explosive puisqu’elle représente 132,7% du PIB.

Cette opération va d’abord favoriser la plus vieille banque du monde, l’institut Monte Paschi di Siena (MPS), placée en tête dans le peloton des mauvais élèves et qui va bénéficier d’une enveloppe de quasiment 6,6 milliards d’euros. Cette somme doit partiellement couvrir l’augmentation de capital de 8,8 milliards d’euros, dont plus des deux tiers sont à charge de l’Etat italien, réclamée par la Banque centrale européenne (BCE), le mode de calcul du besoin en capital ayant été modifié.

Opération nettoyage

Une modification...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias