«L’heure tourne. Je suis un peu nerveux», a confessé, hier, le secrétaire d’Etat allemand aux Affaires européennes, Michael Roth, en arrivant à une réunion des Vingt-Sept consacrée au Brexit, où un constat a été dressé: les négociations sur la sortie du Royaume-Uni risquent vraiment de capoter, au cas où Londres ne lâcherait pas – rapidement – du lest. Et l’Union doit se préparer à ce scénario du pire.
Le chef négociateur des Vingt-Sept, le Français Michel Barnier, a fait le point devant les ministres sur les entretiens qu’il a eus, jeudi, avec le nouveau ministre britannique chargé du Brexit, Dominic Raab. Ils ont porté à la fois sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE (le Brexit est programmé le 29 mars 2019 à minuit) et sur le «futur partenariat» que Londres souhaite nouer avec ses futurs ex-partenaires européens, à l’issue d’une «période transitoire» qui devrait s’étendre jusqu’au 31...