Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’Eire redoute pleinement les conséquences du Brexit

Dublin plaide pour un accord de sortie favorable aux Britanniques, mais se place du côté de l’UE dans les négociations. La prospérité est en jeu.

25 févr. 2017, 00:05
A general view of the customs house building and the River Liffey in the centre of Dublin, Ireland,  Friday,Dec. 13, 2013. On Sunday, Ireland officially ends its reliance on a 67.5 billion-euro ($93 billion) loan program that European governments and the International Monetary Fund provided in 2010 to save the Irish from national bankruptcy. Ireland's finance chief says the country's exit from its international bailout this week should be celebrated as a eurozone triumph, but won't mean an end to austerity for the debt-battered Irish.  (AP Photo/Peter Morrison) Ireland IMF

Un divorce peut en cacher un autre. Si le Brexit marque la rupture entre le Royaume-Uni et l’Europe, il implique aussi un éloignement entre le pays et son voisin, l’Irlande, victime collatérale du vote des Britanniques. Les relations entre l’ancienne colonie, devenue indépendante au terme d’une guerre de sécession, il y a un siècle, et la puissance britannique s’étaient normalisées au point de faire des deux pays les partenaires les plus proches au sein de l’Union européenne.

Cette proximité est mise à mal par la décision britannique de quitter l’UE, vécue comme un traumatisme de l’autre côté de la mer d’Irlande. Plus grave crise pour le pays depuis son indépendance, le Brexit met en danger «à la fois notre paix et notre prospérité», déclarait le premier ministre irlandais, Enda Kenny, vendredi, lors du deuxième «sommet de dialogue civique» organisé à Dublin pour évaluer les conséquences de cette décision.

Priorité du...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias