Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’Argentine reste trop dépendante du soja

La récolte de 2019 va effacer la rude sécheresse de 2018. Mais les exportations restent trop importantes...

19 avr. 2019, 00:01
A soybean are seen at a farm near Ines Indart, Buenos Aires province, Wednesday, April 29, 2009. Affected by a severe drought over the most extended soybean areas, Argentina, the world's third largest soybeans exporter, will see an estimated 30 percent reduction in its 2009-2010 harvest, according to the Buenos Aires Grain Board of Trade. (AP Photo/Diego Giudice) BRASILIEN LANDWIRTSCHAFT SOJA

Sur une route de campagne reliant Rosario, troisième ville d’Argentine, aux petits villages de la province de Santa Fe, les champs de soja s’étendent à perte de vue. A chaque nid-de-poule, les camions de cargaison laissent échapper des centaines de grains qui rebondissent sur le bitume brûlant. Cette province est la principale productrice de soja du pays. Ancien «grenier du monde», au début du XXe siècle, l’Argentine est, aujourd’hui, le troisième producteur mondial de soja, derrière les Etats-Unis et le Brésil, et le premier exportateur d’huile et de farine de soja. Ce précieux oléoprotéagineux représente 5,5% du PIB argentin: rien d’étonnant à ce qu’on le surnomme l’«or vert» du pays.

A Berabevu, petite bourgade située au sud de cette région agricole fertile, la majorité des 2000 habitants dépendent de l’agriculture. Sous le soleil de l’été austral, Ricardo Ferrari, agriculteur d’une soixantaine d’années, scrute fièrement les 80 hectares de soja...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias