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«L’Allemagne n’est pas à vendre»

Polémique après que les Etats-Unis ont cherché à s’assurer le contrôle d’un laboratoire allemand développant un vaccin.

17 mars 2020, 00:01
epa08293303 US President Donald J. Trump speaks during a news conference during which he declared a national emergency due to the COVID-19 coronavirus pandemic, in the Rose Garden of the White House, in Washington, DC, USA, 13 March 2020. The declaration invokes the Stafford Act, which allows state and local governments the ability to access federal disaster relief funds. The Dow Jones sank into bear-market-territory this week for the first time in over a decade.  EPA/Oliver Contreras / POOL USA TRUMP CORONAVIRUS NATIONAL EMERGENCY

Berlin n’est pas familier des attaques frontales contre Washington. Mais lorsque le gouvernement d’Angela Merkel a appris que son homologue américain cherchait à acquérir, de la part d’un laboratoire allemand, l’exclusivité du développement et de la production d’un vaccin contre le coronavirus, la riposte de la Chancellerie a été immédiate.

La polémique a éclaté au grand jour ce week-end, lorsque Berlin a fait fuiter l’information selon laquelle la Maison-Blanche était prête, selon «Die Welt», à mettre jusqu’à un milliard de dollars sur la table pour s’assurer le contrôle du laboratoire Curevac, à seule destination des patients américains. «L’Allemagne n’est pas à vendre», a résumé le ministre de l’Economie, Peter Altmaier, à l’unisson de ses collègues et de l’ensemble de la classe politique.

«Il s’agit d’une question éthique et non pas économique. S’il existe un vaccin, il doit être accessible à tous. Une pandémie concerne tout le monde et non...

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