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Jeux vidéo: la gratuité cache des dangers comme l’addiction

Le monde des jeux vidéo connaît lui aussi des vices bien cachés. Certaines options payantes proposées avec les jeux vidéo gratuits, comme les microtransactions, favorisent l’addiction.

28 mai 2020, 00:01
/ Màj. le 28 mai 2020 à 07:13
Les joueurs sont souvent incités à effectuer des achats qui leur permettront d'avancer plus vite dans le jeu.

«En 2018, les jeux gratuits généraient plus de 80% des revenus du secteur vidéo.» Cette affirmation, de prime abord contradictoire, est issue d’une vaste étude réalisée par le Groupement romand d’études des addictions (Grea) et Addiction Suisse, présentée hier.

Les sommes en jeu sont considérables: sur près de 110 milliards de dollars de recettes des jeux vidéo dans le monde, les versions non payantes ont généré plus de 87 milliards. «C’est bien davantage que la musique ou le cinéma», compare Jean-Félix Savary, directeur du Grea.

Microtransactions

Comment un jeu gratuit peut-il rapporter autant? Grâce aux microtransactions permettant d’obtenir des avantages dans le jeu, répond Christophe Al Kurdi, coauteur de l’étude. Un exemple: l’épée pour combattre des monstres virtuels peut être remplacée par une arme plus efficace. Mais pour cela, il faut payer.

On incite les joueurs à acheter certains avantages permettant de progresser plus vite dans le jeu
Christophe...
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