Comment vous est venue l’idée de fonder Finelles?
Avec ma collègue Caroline-Lucie Ulbrich, rencontrée alors que nous travaillions dans une banque, nous nous sommes rendu compte que même les femmes travaillant dans ce milieu ne faisaient pas grand-chose avec leur argent. Beaucoup nous disaient qu’elles se lanceraient volontiers, mais ne s’en sentaient pas les compétences. Elles savent faire des budgets et des économies, mais se méfient énormément du monde de la finance.
D’où vient cette méfiance?
Mon hypothèse est que l’industrie financière est grandement faite par les hommes pour les hommes. Cela ne veut pas dire qu’il faudrait faire des sites tout en rose pour les femmes! Mais il est possible d’expliquer ce domaine simplement, de façon attractive, en abandonnant un jargon qui donne l’impression qu’il faut avoir fait de longues études pour comprendre.
Quel public touchez-vous?
Nous avons autant des étudiantes de 25 ans que des entrepreneuses de 55...