C’est la tendance qui réjouit les caisses de pension, les épargnants et tous ceux qui ont misé sur la bourse pour faire fructifier leurs économies: les marchés ont récupéré l’essentiel de leurs pertes subies entre la fin du mois de février et la mi-mars, lorsqu’il apparaissait évident que le coût économique de la pandémie allait être énorme. «Aujourd’hui, il suffit de se pencher à sa fenêtre pour voir l’économie redémarrer: magasins, restaurants et cinémas se remplissent à nouveau, la circulation se densifie sur les routes… les marchés sont extrêmement sensibles à ces signes extérieurs», résume Erik Fruytier, directeur des investissements de la banque genevoise Gonet.
Rien qu’au niveau des chiffres, l’évolution est parlante. A la mi-février,...