La finance durable, qui se focalise sur les caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des entreprises dans lesquelles on investit, s’est placée au centre de l’attention des banquiers: représentant plus de 20% de l’ensemble de l’épargne gérée en Suisse et en croissance de 30% par an, elle est devenue si incontournable que les banquiers veulent devenir le centre mondial de cette activité. Même Guy Parmelin, président de la Confédération, l’a rappelé hier lors du Private Banking Day qui s’est tenu à Genève.
«Elle peut y arriver si elle le veut vraiment. Mais elle doit faire vite car le monde bouge et d’autres pays visent le même but», a même enchéri Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse, lors de la même manifestation. Mais Zeno Staub, directeur de la banque Vontobel, a rafraîchi les enthousiasmes: «Il est naïf de croire que les clients des banques passeront à l’acte sans...