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Encouragé par les émissions, Monti veut une réponse commune de l'UE

Le chef du gouvernement italien Mario Monti a jugé aujourd'hui «plutôt encourageants» les résultats des deux dernières émissions obligataires du Trésor italien cette année. Il a également souhaité une réponse «solidaire, commune et convaincue» de l'UE face à la crise de la dette.

29 déc. 2011, 13:46
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«Elles se sont bien passées c'est plutôt encourageant», a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse de fin d'année à propos de l'émission de 9 milliards d'euros (11 milliards de francs)  d'obligations à court terme hier et de 7 milliards d'euros à moyen et long terme aujourd’hui. Il a toutefois souligné que «les turbulences financières ne peuvent pas être considérées comme  terminées».

«Il s'agit surtout de problèmes à caractère européen auxquels il faut donner une réponse commune, solidaire et convaincue», a affirmé M. Monti, en estimant que l'Italie a fourni les efforts qui lui étaient demandés pour contribuer à la résolution de la crise en adoptant un plan d'assainissement draconien avant Noël.

Le gouvernement de M. Monti a fait adopter juste avant les fêtes le troisième plan de rigueur italien en moins de six mois. Celui-ci prévoit une réduction du déficit budgétaire pour 20 milliards d'euros, à travers notamment une forte hausse de la fiscalité sur l'immobilier et un durcissement des régimes retraite.

Nombreuses libéralisations

«Après le plan (de rigueur) «Sauver l'Italie», je n'aurais pas d'objections si vous décidiez d'appeler cette nouvelle phase «Croissance Italie», a lancé M. Monti aux journalistes. «Notre pays se propose de favoriser la croissance et la compétitivité à travers un grand effort partagé et concerté, mais je n'ai pas de mesure spécifique à vous annoncer aujourd'hui», a-t-il ajouté.

Il a annoncé des libéralisations dès janvier ainsi qu'une réforme du marché du travail afin d'introduire «plus de flexibilité économique» notamment en faveur des jeunes précaires.

Le gouvernement planche sur un vaste programme de libéralisations qui pourrait toucher les transports, la distribution d'essence, mais aussi les secteurs très corporatistes des taxis et pharmacies ainsi que sur une forte simplification des procédures bureaucratiques.

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