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Echange universitaire: les étudiants rongent leur frein

Le Conseil fédéral et Guy Parmelin ne semblent pas pressés de légiférer pour les échanges d’étudiants.

28 sept. 2021, 00:01
Students take a lunch break and queue to guet food outside the Learning Center the first day of university schools at the Swiss Federal Institute of Technology (EPFL) during the coronavirus disease (COVID-19) outbreak, in Lausanne, Switzerland, Tuesday, September 21, 2021. The Covid pass will be required from 20 September for students to attend classes. Many universities in Switzerland will introduce the Covid-19 certificate. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Le programme d’échange étudiant Erasmus+ est pour le moment sans solution. Ce blocage est lié aux relations difficiles qui règnent actuellement entre la Suisse et l’Union européenne, explique le Conseil fédéral en réponse à une motion de commission du National.

La commission de politique extérieure demande au gouvernement de soumettre au Parlement un projet sur le financement de la participation de la Suisse à Erasmus+ d’ici à la session d’hiver. Même si la contribution est plus élevée qu’auparavant, la Suisse offrirait aux jeunes une participation à part entière aux programmes d’échanges et pourrait former des talents étrangers dans ses hautes écoles.

A lire aussi : Echange universitaire: Erasmus+ est pour l’heure bloqué

Le Conseil fédéral partage cet objectif et regrette le retard pris dans ce dossier. C’est lié à l’UE qui n’a toujours pas adopté de mandat de négociation à ce sujet. Bruxelles «considère l’association de la Suisse à Erasmus+ dans le cadre des relations globales entre les deux parties», indique le gouvernement dans sa réponse publiée hier.

«Elle n’est pour l’heure pas disposée à entamer des entretiens exploratoires pour clarifier les points clés d’une association à Erasmus+, que ce soit au niveau du calendrier, du financement ou encore du contenu», poursuit-il.

Milliard de cohésion: un plus

Le Conseil fédéral estime que le déblocage du milliard de cohésion (lire encadré) destiné à certains Etats membres de l’UE pourrait avoir un effet positif de manière générale. Mais il n’est pas une garantie d’association à Erasmus+, précise-t-il. Dans ce contexte, il appelle le Parlement à ne pas fixer une conditionnalité qui pourrait s’avérer contre-productive. En l’état, le Conseil fédéral estime qu’il n’est pas possible d’adopter un message de financement d’ici la session d’hiver 2021. Une telle démarche laisserait des points essentiels en suspens et n’apporterait pas de réponses claires à des questions financières portant sur plusieurs centaines de millions de francs, écrit-il.

Avant de présenter un projet, il entend d’abord clarifier avec l’UE des points essentiels. C’est la stratégie qu’il a arrêtée afin de stabiliser les relations avec l’UE.

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