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Doucement, la Grèce sort la tête de l’eau

Alors qu’Alexis Tsipras, l’ex-premier ministre, songe à son retour, son successeur tente de consolider une croissance encore fragile.

27 nov. 2019, 00:01
epa04545804 Leader of main opposition Radical Left Coalition party (SYRIZA) Alexis Tsipras gestures during a pre-election rally in Athens, Greece, 03 January 2015, ahead of the general elections. The issue of finalising the list of candidates to be included in the party's tickets is expected to be completed over the next three days without serious problems, party sources said, adding that a middle ground will be achieved and SYRIZA will come out of this process stronger.  EPA/ORESTIS PANAGIOTOU GREECE ELECTIONS ALEXIS TSIPRAS

Cela fait cinq mois qu’il n’est plus premier ministre, défait aux élections législatives de juillet, mais Alexis Tsipras reste présent sur la scène nationale et internationale. La plupart de ses prédécesseurs ont disparu après leur défaite électorale, mais Tsipras, lui, veut capitaliser sur son expérience de quatre ans et demi à la tête du pays, un record de longévité en Grèce.

Après plusieurs voyages en Europe, le chef du parti de la gauche radicale, Syriza, est arrivé, hier, à Paris, où un programme chargé l’attend. Outre des rencontres avec des intellectuels et des décideurs, Alexis Tsipras inaugure, aujourd’hui, une nouvelle chaire de Sciences Po Paris consacrée à «la dette souveraine», en présence d’Enrico Letta, ancien premier ministre italien et doyen de l’Ecole d’affaires internationales de Sciences Po, et d’Anne-Laure Kiechel. Cette dernière, ancienne de la banque Rothschild, où elle a conseillé le gouvernement Tsipras, a fondé une société de...

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