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Des journaux en alerte

La régie d’annonces Publicitas est financièrement aux abois. Les médias doivent réagir dans l’urgence.

01 mai 2018, 00:01
ZUM VERKAUF VON PUBLICITAS STELLEN WIR IHNEN AM MITTWOCH, 2. APRIL 2014, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - L'enseigne de Publicitas, entreprise du groupe Publigroupe S.A., photographiee ce vendredi 13 mars 2009 a Lausanne a l'occasion de la presentation les resultats 2008 de Publigroupe. (KEYSTONE/Dominic Favre) SCHWEIZ PUBLIGROUPE VERKAUF PUBLICITAS

le monde de la presse écrite suisse est à nouveau frappé par la crise. Quelques mois seulement après les réductions d’effectifs de l’Agence télégraphique suisse (ATS), le regroupement des rédactions romandes de Tamedia et alors que la disparition de «L’Hebdo» est encore dans les têtes, une nouvelle épreuve frappe les éditeurs de journaux. Leur principale régie d’annonces, Publicitas, est en train de s’effondrer suite aux annonces en rafale du retrait de ses clients (lire ci-dessous).

Cet effondrement est en passe de priver les journaux de l’une de leurs principales sources de revenus. En réaction, les éditeurs créent des structures de remplacement. Ainsi, Romandie Combi, qui regroupe «La Liberté», «Le Nouvelliste», «Arc-Info», «Le Quotidien jurassien» et «Le Journal du Jura», attribue dès ce mardi à Gassmann Media, à Bienne, les affaires traitées jusqu’ici par Publicitas.

Un intermédiaire

La régie d’annonces, ou fermier d’annonces, est la société qui recueille la publicité...

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