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Crise budgétaire à l’ONU, Genève aussi touchée

A cause d’une grave crise de trésorerie (62 pays n’ont pas payé leur cotisation 2019), les coûts seront réduits, même en Suisse.

19 oct. 2019, 00:01
An UN security officer guards the area of the European headquarters of the United Nations due to a high level of alert, in Geneva, Switzerland, Thursday, December 10, 2015. Police in Switzerland are hunting for four terror suspects, according to reports. Police believe the men are linked to the Paris attacks in November. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND LEVEL VIGILANCE ATTACK

«Ce mois-ci, nous atteindrons le déficit le plus profond de la décennie. Nous risquons de commencer novembre sans avoir assez d’argent pour couvrir les salaires. Notre travail et nos réformes sont en danger.» C’est l’avertissement lancé, au début du mois d’octobre, par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Trois jours plus tard, la vice-secrétaire générale adjointe aux stratégies et politiques de gestion en a remis une couche. Selon Catherine Pollard, le budget ordinaire de l’ONU n’a cessé de souffrir de problèmes de liquidités, ces dernières années. Mais en 2019, «le déficit a frappé plus tôt, il dure plus longtemps et il est plus profond». Pour la deuxième année de suite, l’ONU a épuisé toutes ses réserves, en dépit des mesures «draconiennes» prises pour réduire les dépenses et les faire correspondre à l’argent disponible.

Au 10 octobre, 62 Etats membres n’avaient toujours pas payé leurs contributions. Les Etats-Unis, le...

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