Le scandale Cambridge Analytica fait de nouvelles victimes collatérales. Facebook, accusé d’avoir permis à ce cabinet de conseil de récupérer les données de 50 millions d’utilisateurs à des fins de ciblage politique, a annoncé, dans la nuit de mercredi à hier, une nouvelle mesure pour tenter de rétablir la confiance perdue de ses nombreux utilisateurs. Il met fin à ses partenariats avec sept agrégateurs de données comme Acxiom, Experian, Oracle (Datalogix), Transunion et WPP PLC.
Ces entreprises surnommées «data brokers» (ou courtiers en données), géants de l’exploitation de données, collectent des quantités colossales d’informations sur les consommateurs (modèles de voiture, téléphone, cartes de fidélité, données de carte grise...) qu’elles croisent notamment avec celles, très précises, que possède Facebook sur ses utilisateurs. Cela permet par exemple à un annonceur (comme une marque de pneus) de cibler de manière très précise, en ligne et hors ligne, de potentiels clients (les consommateurs...