Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) a confirmé, hier, le triste état dans lequel l’économie suisse s’est retrouvée au printemps, après les mesures de confinement décidées, en mars, pour contrer la pandémie de Covid-19. La conjoncture s’est affaissée de 8,2% d’avril à juin, par rapport au deuxième trimestre 2019, le recul le plus net depuis le premier choc pétrolier, selon le directeur de ses affaires économiques Eric Scheidegger (lire ci-dessous).
Cette chute place la Suisse en meilleure position que les pays voisins les plus affectés par la pandémie, telle l’Italie (-12,4%), la France (-13,8%), voire l’Allemagne (-9,7%), mais dans une situation comparable de celle de pays de taille similaire et ayant pratiqué un semi-confinement de mars à juin, comme les PaysBas (-8,5%), la Suède (-8,6%) et le Danemark (-7,4%). Elle est globalement en ligne avec les prévisions des experts.
Chute abyssale
Sans surprise, les spécialistes du Seco notent que...