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Chimie: le groupe Sika a dépassé pour la première fois les 7 milliards de francs de chiffre d'affaires

Le groupe zougois Sika a réalisé une forte croissance en 2018: c'est la première fois qu'il dépasse les 7 milliards de chiffre d'affaires. Il a également annoncé vouloir racheter le groupe français Parex.

08 janv. 2019, 18:05
Le chimiste zougois Sika a annoncé vouloir racheter le groupe français Parex et affiche une croissance record en 2018.

Le chimiste de la construction Sika a dépassé pour la première fois les 7 milliards de francs de chiffre d'affaires en 2018. La croissance devrait se poursuivre en 2019, également portée par le rachat du groupe français Parex, pour lequel le groupe zougois va débourser 2,5 milliards.

 

 

Suite à cette transaction, la plus importante de son histoire, Sika compte calmer ses ardeurs. "Nous marquons désormais une pause pour les grosses acquisitions", a indiqué mardi Paul Schuler dans une conférence. Le directeur général de Sika a balayé les rumeurs sur un rachat des activités de construction de BASF. "Nous ne sommes pas en train de négocier un accord avec BASF, détendez-vous!", s'est-il exclamé.

Sika a enregistré des ventes de 7,09 milliards en 2018, enregistrant une "solide" croissance de 13,7% en monnaies locales, a précisé l'entreprise. Le résultat opérationnel (Ebit) annuel est attendu entre 940 et 960 millions de francs, en dessous des attentes des analystes.

Trois facteurs ont pesé sur la rentabilité: le renchérissement des matières premières, le franc fort et des coûts uniques. Les prix des matières premières ont augmenté plus que les 6% prévus. Sika est en train de relever ses prix pour compenser cet effet, a expliqué la direction.

L'année dernière, Sika a ouvert 11 nouveaux sites de production et a effectué quatre acquisitions - dont l'italien Index Construction Systems and Products, le suisse Polypag et le roumain Arcon Membrane - a rappelé le groupe dans un communiqué.

Prévisions 2019 confirmées

Le groupe a confirmé ses prévisions de croissance de 6% à 8% en 2019 et s'attend à voir son bénéfice progresser de manière plus que proportionnelle. En fonction de la date de finalisation de l'acquisition du français Parex, les ventes devraient dépasser les 8 milliards de francs.

La finalisation de la transaction est attendue au deuxième ou au troisième trimestre, sous réserve de l'approbation des autorités compétentes. Des synergies annuelles de l'ordre de 80 à 100 millions de francs sont attendues. Elles devraient être atteintes en l'espace de quatre ans après la finalisation de la transaction, a expliqué le directeur financier Adrian Widmer.

Mais il faut s'attendre à des coûts de transaction et d'intégration de 70 millions au cours des trois prochaines années. M. Widmer souligne que les dépenses en investissements seront rabotées de 35 millions sur cette même période. Dans la mesure où Parex dispose de pas moins de 74 sites de production, plusieurs usines prévues ne devront pas être réalisées.

L'acquisition de Parex a enthousiasmé les cercles d'analystes. Le prix d'achat de 2,5 milliards de francs a été jugé intéressant, de même que les marges élevées de la société française. La transaction augure également de solides synergies. Si les ventes de Sika en 2018 sont en ligne avec les attentes, l'Ebit escompté a par contre déçu. Certains analystes ont mis cela sur le compte de prix des matières premières en hausse.

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