C’est le genre d’annonce qui plombe l’ambiance dans les bureaux, les couloirs, devant la machine à café. L’entreprise a l’air de bien aller, les bénéfices s’ajoutent les uns aux autres, l’économie dans son ensemble est en croissance, et pourtant, l’entreprise annonce des suppressions massives d’emploi. Les patrons sont-ils tombés sur la tête?
C’est pourtant la mauvaise surprise qu’ont eue, ces derniers jours, les salariés de Nestlé (580 personnes concernées au maximum, annonce faite le mardi 29 mai), puis ceux de la chaîne de magasins de vêtements OVS (plus de 1100 emplois supprimés à brève échéance, annonce faite le vendredi 1er juin) et, enfin, ceux de Postfinance (500 emplois concernés, annonce d’hier, lire ci-dessous). Rien qu’entre ces trois entreprises, ce sont plus de 2000 jobs qui vont disparaître ou seront délocalisés à l’étranger dans les deux ans à venir.
La faute à la conjoncture
Pour le cas d’OVS, le défi...