La croissance mondiale devrait accélérer l’an prochain, mais plusieurs risques obscurcissent ses perspectives, notamment la Chine et les conséquences de la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne, écrivait, hier, la Banque centrale européenne (BCE) dans un bulletin économique.
L’institution de Francfort cite le ralentissement sur les marchés émergents, Chine en tête, comme un «important risque baissier» pour une reprise qu’elle prédit graduelle et inégale.
Concernant le vote des Britanniques favorable au Brexit, dont les conséquences sur l’économie du Royaume-Uni sont pour l’instant limitées, la BCE écrit que le pire est peut-être à venir. «Les implications économiques de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne pourraient être pires que prévu, augmentant l’incertitude et affectant négativement le commerce, la confiance des entreprises et l’investissement», lit-on dans le bulletin, dont les prévisions sont conformes à celles présentées par la BCE lors de sa dernière réunion de politique monétaire, début septembre. ATS