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Bien choisir son lieu de résidence peut valoir son pesant d’or! La chronique immobilière d'UBS

17 avr. 2019, 08:00
Gabriel Epiney, responsable de la clientèle privée, UBS Valais

Pendant longtemps, ce fut un vrai combat de religion entre économistes: est-il préférable de louer son logement ou de l’acheter? Aujourd’hui, dans l’environnement persistant de taux extrêmement bas, la propriété est indiscutablement plus favorable. Même si les prix de l’immobilier restent plutôt élevés. 

L’acquisition de son chez-soi est d’autant plus intéressante que les prix sont en train de se stabiliser. Dans certaines régions, on assiste même à une (modeste) baisse. Ce qui est tout bénéfice pour l’acheteur. Mais encore faut-il savoir où acquérir l’objet de ses rêves!

La règle des trois «S»

Tous les vieux renards de l’immobilier le répètent sans se lasser. Il y a trois critères incontournables si l’on veut être sûr de faire une bonne affaire. Ou, tout du moins, de ne pas en faire une mauvaise: la situation, la situation et… la situation!

Soyons clairs: cette approche fait fi de certains travers émotionnels. Si l’on veut à tout crin revenir dans son village d’origine, il y a certainement des concessions que l’on est prêt à faire pour concrétiser son désir profond. 

En revanche, si la localisation n’est pas impérative, il vaut la peine de considérer les différences intrinsèques de coûts entre les différents sites. Il y a une dizaine d’années, le magazine «Bilan» présentait un tableau romand des vraies oasis financières. Avec une conclusion solidement établie par des faits: les paradis fiscaux sont des enfers immobiliers… et financiers. 

Oasis fiscales et enfers financiers

En effet, des impôts très doux provoquent ipso facto une hausse tellement supérieure des tarifs de l’immobilier qu’elle fait plus qu’effacer les économies fiscales. Malheureusement, cette étude très fine, qui allait jusqu’à prendre en compte les taxes d’eau, d’égouts ou de déchets n’est plus publiée. 

En revanche, la Recherche immobilière d’UBS vient de faire paraître une étude qui combine quatre indicateurs essentiels afin d’identifier les meilleurs emplacements. «Pour toutes les communes suisses, nous avons calculé les coûts liés à la localisation en tenant compte des prix de l'immobilier, bien sûr, mais aussi des impôts sur le revenu et sur la fortune ainsi que des primes des caisse maladie», explique mon collègue Matthias Holzhey.

Cet économiste spécialisé de la Recherche immobilière d’UBS a ainsi constaté que, «par rapport à son revenu brut, en fonction du choix du domicile, on peut épargner jusqu’à 30% des dépenses liées à la localisation». 

Des écarts massifs

Parlons donc chiffres concrets pour un couple marié sans enfant, avec un revenu brut de 150 000 francs et une fortune imposable de 250 000 francs, qui achète un appartement de 100 m2 en PPE. L’écart varie de 49 000 à 60 000 francs par année dans le canton de Neuchâtel. La fourchette est de 48 000 à 64 000 francs sur Vaud. Et les différences sont encore plus marquées en Valais, allant de 39 000 à 58 000 francs. 

La même analyse a également été faite pour les villas. Avec des fourchettes – par force – encore plus larges du fait de la valeur plus élevée des objets. Ces écarts ne manquent pas d’interpeller. D’autant que les chiffres bougent sensiblement en fonction du revenu et de la situation familiale de l’acquéreur. Envie d’en savoir plus? A vous de deviner où trouver ces renseignements, de première main!

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